Si j’en juge mes propres questionnements, ceux de mes élèves ou de mes collègues, l’appropriation culturelle est l’un des sujets épineux qui agite la yogasphère et soulève autant d’interrogations, que de gêne ou de confusions. Pour ne pas mettre la poussière sous le tapis, et sans non plus prétendre à l’exhaustivité ou à une quelconque Vérité absolue (je ne suis pas la police de la bonne attitude!), j’ai pensé qu’il serait utile de proposer ici quelques ressources afin que chacun.e puisse approfondir ses propres pistes de réflexion. Dédicasse à la grande famille de la White Fragility (dans laquelle je m’inclus).
Je me permets de reprendre une définition brève de notre sujet proposée par le magazine Paulette en 2016 : “L’appropriation culturelle c’est l’utilisation d’un ou plusieurs éléments d’une culture autre que la sienne hors de son contexte original et pour son plaisir personnel. Ou si vous préférez, c’est jouer sur des stéréotypes d’une culture uniquement pour l’esthétique de son folklore“.
En effet, il n’aura échappé à personne que la pratique du yoga, bien qu’elle soit aujourd’hui mondialisée et transnationale, puise ses origines en Inde. Et qu’aujourd’hui en Occident, elle est majoritairement diffusée par des personnes blanches (donc dominantes). En parallèle, l’Histoire nous rappelle que l’Inde a été colonisée pendant près de 90 ans (de 1858 à 1947) par les anglais (donc dominée). Le gouvernement dit du Raj britannique contrôlait alors le pays, se substituant à la Compagnie des Indes orientales qui dominait déjà le pays depuis 1757. Ceci pour nous rappeler qu’il y a bien à l’œuvre des questions de domination, de soumission, d’inégalités, de violence et d’accaparement des ressources inhérentes aux relations entre les occidentaux et les peuples colonisés (en l’occurrence ici, les indiens).
Alors non ce n’était ni vous ni moi (et probablement pas non plus nos ancêtres du tiers état crevant la dalle dans le fin fond des provinces françaises) qui étaient les architectes des guerres coloniales passées. Néanmoins, et dans le cadre qui nous intéresse de la pratique du yoga, le fait de pratiquer et, a fortiori d’enseigner, une pratique, une sagesse, une discipline ou une spiritualité puisant ses origines dans une autre culture doit nous interpeller.
Alors autant le dire tout de suite il ne s’agit pas pour moi de verser dans les extrêmes. Le premier extrême étant d’affirmer que le yoga n’est qu’un sport et que donc il n’y a pas de problème, fin du débat. Et de l’autre que le yoga est hindou et qu’ainsi il doit rester cantonné au périmètre des hindous (rhétorique de certains nationalistes dont on perçoit l’instrumentalisation religieuse et politique). Il ne s’agit pas non plus de pointer quiconque du doigt et encore moins de m’ériger en modèle de vertu (je serais mal placée pour le faire), mais bien d’ouvrir un espace de réflexion propice à cette fameuse union que l’on brancarde à tour de bras. Se remettre en question est aussi pénible que nécessaire pour avancer vers un monde plus juste et le faire est déjà le début d’un engagement.
Ceci étant posé, voici un petit lexique qui peut nous aider à développer nos interrogations sur comment expérimenter et transmettre le yoga avec respect. Les termes proposés sont souvent anglo-saxons (les américains ont une longueur d’avance sur nous sur ces thématiques) et puisés dans le livre Embrace Yoga’s Roots de l’autrice américaine d’origine indienne Susanna Barkataki (dont vous pouvez par ailleurs retrouver l’interview ici).
La “glamourisation” :
La glamourisation consiste à sortir certains symboles, signes, iconographies, éléments artistiques, vêtements de leur contexte et les utiliser pour se mettre en valeur esthétiquement ou afficher sa spiritualité ou son niveau de sagesse. Pourquoi ? Souvent, l’utilisation de ces symboles s’éloigne profondément de leur contexte d’origine avec le risque de, au mieux, mal les utiliser et d’être ridicule et, au pire, de virer dans le manquer de respect à la culture à laquelle on les empreinte. On peut par exemple constater que le yoga est souvent utilisé pour se mettre en valeur, créer une image de soi que l’on souhaite renvoyer aux autres à travers une esthétique léchée. La culture est alors effacée au profit du “look”. Susanna Barkataki donne ainsi l’exemple bien connu des médias comme Instagram, les magazines et le marketing où la profusion de postures complexes réalisées par des mannequins sur papier glacé cantonne le yoga à une sphère cool s’adressant à des personnes privilégiées, blanches, cisgenre, hétérosexuelles, valides, jeunes et minces. Et excluant par ricochet un public qui ne s’y retrouve pas représenté (défavorisé, racisé, transgenre, homosexuel, plus âgé, en surpoids ou présentant des handicaps).
Un mécanisme qui trouve ses racines dans le mouvement littéraire et artistique orientaliste au XVIIIe siècle en Europe et qui dépeignait (bien qu’avec une certaine admiration) “l’Orient” comme un vaste fourre-tout, confondant ainsi les styles, les civilisations et les époques, non sans véhiculer sur le long terme des poncifs dont nous héritons encore aujourd’hui. Cf. L’Inde comme une terre irradiant la spiritualité, où personne ne pleure ses morts car on croit en la renaissance, et où un gourou vous attend probablement à chaque carrefour de Bénarès pour vous délivrer de vos dérives matérialistes et vous faire atteindre le Nirvana (coucou Eat, Pray, Love …).
Par extension, on comprendra que s’auto-définir sur son t-shirt comme un.e “spiritual gangsta” (quel rapport entre Gandhi et Pablo Escobar ?), se présenter comme un.e “gourou” (ah bon?), se tagguer comme “boho” (les bohémiens ne vont pas arborer des couronnes de fleurs à We Love Green), ou encore enjoindre ses élèves à “se connecter à leur animal totem” (êtes-vous chaman.e amérindien.ne?) devient au mieux grotesque, au pire offensant.
J’aime pour comparer prendre l’exemple des instagrameuses américaines qui posent devant la Tour Eiffel avec un béret en été, une piquette du hard discount à la main, un croissant sous vide et un pâté dégueu, affichant avec le plus grand des sérieux la légende : “So French”. On serait ici au niveau 1 du gentil/grotesque sur une échelle de 10 qui monterait jusqu’au manque de respect. Alors quid du mala de prière quand on ne pratique pas la méditation japa ou du turban sikh quand on ne pratique pas cette religion ? Hommage ou appropriation ? Les réponses dépendent une fois de plus du contexte. Personnellement je ne mets pas dans le même sac le babtou dreadeux de la rue de la soif à Rennes et certaines grandes marques qui utilisent des motifs sacrés ou des slogans féministes cool pour créer du profit sur l’autel de la wokeness.
Bref. Pour en revenir à notre sujet, tout cela ne veut pas dire qu’il faille pour autant oblitérer le sanskrit, ignorer le symbole Aum, effacer les divinités hindoues, ou se couper de l’usage des mantras. Mais tout simplement prendre le temps de construire une relation sincère avec ces éléments sans les objectifier. Ce qui nous amène au terme suivant :
La “vertu ostentatoire” :
Le philosophe Vladimir Jankélévitch avait mis ainsi en opposition ce qu’il appelait la “vertu vertueuse” avec la “vertu ostentatoire”. Dans ce cadre, les hommes vertueux étaient essentiellement méconnus et les hommes virtuoses connus et reconnus. La première, anonyme et invisible, “s’attache au secret des intentions“, quand la seconde se caractérise par “une réussite éblouissante offerte en spectacle à tous les regards […] tapageuse et prestigieuse“. A labeurs égales, l’ascétisme des premiers s’efface sous le feu des projecteurs des seconds érigés en vedettes. Et de noter : “La simple idée que la vertu puisse être triomphale et battre tous les records dans une compétition a quelque chose d’un peu bouffon et même d’inconvenant“. Quel intermédiaire pouvons-nous alors dessiner entre l’héroïsme et la sainteté ? Pour ramener la vertu ostentatoire à notre sujet : à quel moment utilisons-nous le yoga pour signaler publiquement notre vertu, sur le plan spirituel, esthétique, physique ou social? Evidemment à la lueur des réseaux sociaux, nous réalisons que nous le faisons très souvent. Et dans quelle mesure cet affichage de nous-mêmes n’est-il pas au mieux culpabilisant et excluant pour les autres et au pire une utilisation d’une culture étrangère pour revivifier notre égo ?
L’ “aseptisation” :
Il s’agit de l’extrême inverse de la glamourisation. C’est-à-dire qu’au lieu de s’approprier des symboles d’une culture pour se mettre en valeur, il s’agira de complètement les passer à trappe afin de reformuler une version nouvelle du yoga décorrélée de ses origines et de son histoire. Par exemple de penser que le yoga sera mieux transmissible une fois “nettoyé” (blanchi?) de sa culture originelle. Autrement dit de faire sonner cette pratique moins “étrangère” pour que son public occidental puisse mieux s’y identifier (interdire intentionnellement tout usage du sanskrit par exemple). Susanna Barkataki donne l’exemple d’une revue américaine qui, faisant sans le mentionner référence au pranayama Anuloma Viloma (la respiration alternée), le décrivant comme “une pratique de cohérence cardiaque”. Ce qui, dans une perspective normative et modernisée, rendait ainsi la pratique plus sécurisante parce que prenant des références plus assimilables pour ses lecteurs (occidentaux, blancs).
Ce qui pose plusieurs problèmes. Par exemple celui de laisser infuser l’idée (même involontairement) que le dialogue interculturel n’est pas possible ou bien pas souhaitable. Celui de considérer qu’une reformulation sonne ainsi moins “barbare” (ce qui nous ramène au cliché de l’homme colonisé peu civilisé). Ou encore que les blancs savent mieux ou ont tout inventé, bref, qu’il n’y avait pas d’Histoire avant eux.
Une fois de plus les frontières sont délicates et demandent une contextualisation. On n’apprendra pas des termes sanskrits ou des mantras à la pelle à des enfants en bas âge ou dans une structure laïque qu’à des pratiquants plus familiarisés. Il y a une différence entre faire preuve de pédagogie de d’écoute vis-à-vis de la communauté avec laquelle on essaye de se connecte et retirer intentionnellement les éléments de la pratique dans le but de la rendre socialement plus acceptable à un public normatif.
“Nous devons garder à l’esprit l’idée de progrès et non pas de perfection, tout en évitant de blesser”.
Susanna Barkataki
La culture de la suprématie blanche :
Dans leur article intitulé “White Supremacy Culture“, les auteurs Tema Okun et Kenneth Jones regroupent quinze caractéristiques fréquemment observées dans la culture organisationnelle blanche dominante :

Perfectionnisme, précipitation, attitude défensive, la quantité plutôt que la qualité, le culte de l’écrit, il n’y a qu’une seule bonne manière de faire, la thésaurisation d’énergie, la peur du conflit, l’individualisme, être le/la seul.e, le progrès avant tout, l’objectivité.
Plutôt que de faire l’autruche en nous cachant derrière des phrases hors sujet comme “je ne suis pas raciste”, “je suis quelqu’un de bien” (ce qui est très certainement le cas), nous pouvons nous demander en quoi ces caractéristiques qui ont infusées le monde n’ont pas déteint sur nous. Et en quoi n’auraient-elles pas influencées notre pratique du yoga (et notre enseignement)? Dans quelle mesure notre pratique du yoga ne se résumerait-elle pas à celle des asanas et à leur “bonne exécution” et ce au détriment des autres membres du yoga comme l’éthique, la respiration ou la concentration ? Avons-nous tendance à penser qu’il n’y a qu’une seule bonne manière de faire (chanter un mantra, exécuter une posture, séquencer un cours)? Est-ce que la valeur que nous nous accordons ainsi qu’aux autres pratiquants ne se limiterait parfois pas à l’idée de progrès constant (coucou la croissance), d’en faire plus, nous transformant ainsi en des machines productives et robotiques? La question de l’appropriation culturelle rejoint évidemment celles des valeurs patriarcales, de la force, du pouvoir et du capitalisme … Or le yoga n’est pas une pratique capitaliste et de performance de l’individu mais plutôt de libération de celui-ci.
“Nous ne sommes qu’un” : Oui! Mais …
On fait souvent référence à la racine sanskrite du yoga “yuj” qui signifie “joindre” ou “unir”. Se cantonner à cette définition dans le monde actuel fait de discriminations et d’inégalités, revient à notre précédent “je ne suis pas raciste”. C’est vrai, mais c’est hors sujet. Et se cacher derrière l’universalisme devient une technique (volontaire ou involontaire) d’invisibiliser les séparations existantes dans le yoga. Il suffit de regarder les studios de yoga dans les grandes villes en France (mais ça vaut aussi pour New York, Londres ou Montréal par exemple) : ils sont majoritairement fréquentés par des femmes blanches, aisées, souvent jeunes, minces et souples (et stylées). Il y a donc une norme qui est à l’œuvre si l’on essaye de dresser des statistiques (qui ne sont, j’en conviens, pas systématiques, et heureusement!). Il y a bel et bien toute une frange de pratiquant que l’on voit peu, ou moins dans le monde du yoga mondain (celui qui est mis en lumière).
Ainsi, s’appuyer sur la philosophie du yoga à travers des phrases comme “nous ne sommes qu’un”, “je ne vois pas les couleurs”, “je ne vois pas de différence entre nous” (à une personne racisée par exemple), “le yoga signifie l’unité alors vivons notre nature divine ensemble”, “nous sommes égaux” revient à des micro-aggressions pour les personnes qui n’ont pas le privilège d’expérimenter l’égalité de traitement dans leur vie de tous les jours. Avec pour conséquence de transformer une tolérance réelle ou de façade en une silenciation de souffrances belles et bien vécues.
A titre de comparaison, je rapprocherais cette attitude de celle du hashtag #NotAllMen immédiatement brandi par beaucoup d’hommes (souvent blancs, hétéros, cis …) au moment du mouvement #MeToo. Une manière de se justifier (les fameuses attitudes de défense et d’évitement du conflit mentionnées plus haut) et de tout ramener à soi au lieu de simplement écouter, s’interroger, prendre note et réfléchir à comment agir afin d’être les alliés des femmes plutôt que des agresseurs potentiels.
“La philosophie du yoga nous considère comme tous connectés, mais pas d’une manière qui efface nos différentes expériences de vie, nos défis et les oppressions institutionnalisées et systémiques qui nous empêchent d’accéder aux mêmes niveaux de croissance, d’actualisation et d’unité. Pour atteindre la véritable unité, nous devons faire face aux façons dont nous avons pu être complices de la séparation.”
Susanna Barkataki
L’ “ethnocentrisme blanc” :
Il s’agit de considérer la blanchité comme la norme type, juste et attendue. Par exemple lorsque des cours de yoga sont quasi-exclusivement dispensés par des professeurs blancs, mis en valeur comme des experts dépositaires du savoir dans ce domaine et mis en avant dans le marketing qui lui est relatif. Ou lorsqu’il est affirmé que l’on doit la renaissance du yoga aux occidentaux. L’ethnocentrisme blanc apparait lorsque les personnes les plus reconnues dans le domaine du yoga, promulguées comme expertes, les mieux payées et donc qui bénéficient majoritairement de ce marché sont … blanches!
En outre, cette attitude rejoint les questions de la supériorité blanche et du mythe du sauveur, selon lesquelles, une fois de plus, les blancs sont en haut de la pyramide et dispensent la Bien et la Vérité au reste du monde. Ceci étant dit, nous pouvons donc nous interroger sur les façons dont nous pourrions rendre individuellement et collectivement le monde du yoga plus représentatif de notre société. A qui donnons-nous notre argent par exemple? Quel monde du yoga finançons nous?
C’est notamment dans ce cadre que l’on perçoit l’attitude défensive mentionnée précédemment pour se prémunir contre les questions d’appropriation culturelle. Exemples : “J’ai étudié en Inde et mon professeur indien a dit que …”, “J’adore l’Inde alors je ne peux pas faire d’appropriation”, “J’ai plus de 1000 heures de Yoga Teacher Training à mon actif donc …”. Des phrases qui prennent parfois valeur d’excuse pour de dédouaner de toute responsabilité (cf. #NotAllMen).
La “tokenisation” :
Il s’agit de traiter le membre d’un groupe comme s’il était représentatif de tout ce groupe. Dans le cadre du yoga cela se confond en général avec des a priori orientalistes et coloniaux. L’orientalisme consisterait à considérer les personnes asiatiques et a fortiori d’ethnicité indienne comme un “autre” exoticisé. Par exemple : “J’ai demandé à mon ami qui a vécu au Rajasthan et il a dit que mon attitude était correcte”, “Ils sont tellement spirituels”, “Ils ont un sens du détachement incroyable”, “Mon gourou a vécu toute sa jeunesse en Inde et il ne fait pas comme ça”. Des stéréotypes souvent considérés comme “positifs” mais néanmoins porteurs de … stéréotypes. Dans ce contexte, la tokenisation peut apparaître comme une excuse pour faire valoir la diversité. C’est le cas lorsqu’un studio de yoga tenu par des personnes blanches engage un professeur indien tout en attendant de lui qu’il se conforme à la culture blanche préalablement établie dans ce même lieu. Ou encore que celui-ci serve d’étendard pour nous affranchir d’avoir à approfondir le débat (cf. on se souvient tous de la meilleure amie de Nadine Morano “plus noire qu’une Arabe” sic.). Ainsi, la meilleure manière de se prémunir contre la tokenisation serait de s’intéresser au groupe et au collectif plutôt que de tout mettre sur les épaules d’un individu en particulier, afin de multiplier les points de vue. En effet, un sondage mené sur une seule personne ne représenterait en rien une réalité collective. C’est un peu comme si vous louiez sur tous les toits les compétences culinaires de votre voisin Ahmed “qui fait le meilleur couscous de Paris” alors que votre seule référence annexe en la matière serait celui de Picard. On comprend que c’est un compliment (et que vous aimez sans doutes beaucoup Ahmed) mais dans le fond … bah je vous laisse finir cette phrase.
Pour conclure (on pourrait continuer encore des heures sur ce vaste sujet), j’espère que ces éléments auront apportés quelques pistes de réflexion sur les multiples façons dont l’appropriation culturelle se manifeste dans le yoga afin de prendre du recul et les déjouer. On ne demande à personne d’être parfait (coucou la White Supremacy) mais de réfléchir à comment devenir des allié.e.s. Ce qui commence par l’écoute (active) et l’empathie, avoir le courage de se regarder en face et d’analyser ses erreurs pour en tirer des leçons constructives plutôt que de se flageller avec. Ce, afin de réfléchir individuellement et collectivement à des solutions créatives. Je pense par ailleurs qu’attendre passivement que les solutions viennent des personnes opprimées ne fait qu’accroître leur charge mentale. Imaginez que les hommes vous bassinent en soirée sur “Comment éviter d’être des agresseurs?”, “Quand je fais ça c’est la culture du viol ou pas?” … Lourdeur! Et de garder en tête que prendre part à ce débat n’est pas vecteur de division mais ouvre au contraire la voie à une union nouvelle et plus saine.
(Image © Maria Qamar)
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